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Bernos-Beaulac
La commune de Bernos-Beaulac,
située au Sud de Bordeaux (50 mn - 7O km), est traversée
par le Ciron. Elle
se trouve à la croisée des Landes et du Sauternais, dans
la forêt gasconne et a pour particularité d'être localisée
au centre exact de l'Aquitaine.
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Le patrimoine local L'actuelle commune de Bernos-Beaulac est issue de la réunion des paroisses de Notre-Dame de Bernos et de Saint-Pierre de Taleyson.
Sous l'ancien régime
la situation administrative est complexe. Si les deux paroisses dépendent
pour le religieux de l'évêché de Bazas, en ce qui
concerne le civil la rive droite du Ciron fait partie du bazadais, tandis
que la majeure partie de la rive gauche dépend de la baronnie de
Captieux et donc de la principauté de Béarn. Un grand nombre de seigneurs possède des droits. Cette diversité, fait qu'au XVIIIème siècle la plupart des habitants ne savent plus très bien de qui ils dépendent. La découverte
de silex montre que l'homme s'établit très tôt dans
la vallée du Ciron. Durant la période médiévale les deux paroisses se dotent d'églises. Notre-Dame de Bernos devient le siège du plus important archiprêtré du diocèse de Bazas avec sous sa coupe une quarantaine de paroisses, plusieurs prieurés et le chapitre de la cathédrale Saint-Jean de Bazas. Le Ciron constitue tout au long des siècles une source d'activité. En premier lieu avec la construction de moulins à eau, quatre étant déjà connus en 1273.
La meunerie sera durant des siècles l'activité principale de la vallée.
Au XVII et XVIIIème siècle des familles nobles ou bourgeoises s'installent à Bernos et y construisent de somptueuses demeures. Labarie, Libet, La Graville, Le Brésiga deviennent alors le centre d'importants domaines.
En 1640, près de la Graville, à proximité de la Gouaneyre, est édifié un couvent dirigé par les Carmes. Quelques ruines de cet édifice existent encore au lieu-dit " lou coumben " Vers 1780, Marie Brizzard implante à Bernos une verrerie où elle confectionne les bouteilles servant à commercialiser sa liqueur. Cette femme au destin exceptionnel, fait construire à proximité une maison d'habitation où elle semble séjourner régulièrement. Durant la période révolutionnaire, la vente des biens nationaux permet à quelques familles locales d'accroître leur patrimoine. Au cours du XIXème siècle, la plupart des moulins connaissent une autre destinée et deviennent des sites industriels. La fonderie de Beaulac, créée en 1838 par Etienne Gaulin, considérablement développée par la famille Darquey, devient une des plus importantes unités du sud-ouest.
La famille Ballande, originaire de la région de Fumel, en Lot et Garonne, implante les premières papeteries de la vallée du Ciron, Tierrouge vers 1860, L'auvergne en 1870.
L'industrialisation
de la commune provoque un important afflux de population avec l'arrivée
de familles venues de régions ou existent déjà des
entreprises similaires (Landes, vallée de la Lémance). A la fin du XIXème siècle, la création de la ligne de chemin de fer et la construction de la gare donnent un nouvel essor aux entreprises locales.
Au cours du XXème siècle, les bâtiments publics sont restructurés, tandis que de nouvelles infrastructures voient le jour (stade, cantine scolaire, halte nautique, gîte de Baccourey). Tandis que le bazadais se dépeuple, la création de lotissements permet à Bernos-Beaulac de maintenir son nombre d'habitants. |